Visite-contée du Musée du cinéma – Cinémathèque française, Paris XIIème.
Les lanternes magiques, boîtes d’optiques et autres inventions aux noms exotiques
– Zootrope, Thaumatrope, Phénakistiscope, Praxinoscope, Mégalethoscope, pour n’en citer que quelques uns –
ont constitué ce qu’on appelle le pré-cinéma, que certains font remonter au théâtre d’ombres des marionnettes javanaises,
d’autres encore à la caverne de Platon ou mêmes aux ombres projetées par l’homme préhistorique, au coin du feu, sur les parois de sa grotte !
Ces machines ont très souvent été associées à la voix d’un conteur, colporteur, magicien, troubadour, musicien, conférencier…
Elles sont donc un support de choix pour le conteur que je suis, qui s’est amusé à leur inventer une histoire.
Or donc, Philémon est un jeune homme qui, à la mort de son père, se retrouve sur les routes
avec, pour seule richesses, son violon et la lanterne magique dont il vient d’hériter…
Un jour, sur la place d’un village où il donne son spectacle,
un oiseau sort de l’image qu’il est en train de projeter.
Pour ses spectateurs,
ce n’est qu’un trucage de plus.
Pour lui,
c’est le début d’une aventure…
que nous découvrirons ensemble,
si vous passez par là.
Philémon et la Princesse immobile
Une
histoire
de
passages…
…de
l’immobilité
au
mouvement,
…de
l’obscurité
à
la lumière,
…du
noir et blanc
à
la couleur,
…de la
solitude silencieuse
au
duo d’amour,
…du
rêve
à
la réalité,
…en
passant
par
la fiction…